CYBERPUNK 2077 FORUM CONCOURS DE NOUVELLE

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Appel à tous nos Choombas créatifs! Nous organisons ce mois-ci un concours de nouvelles pour les utilisateurs du forum, alors préparez votre plus belle plume !
La récompense? Le "titre" unique "Wordrunner" sur le forum pour les 5 finalistes mais aussi un poster du style de votre choix de CDPR pour le grand gagnant!




Quelques règles de base:

1. Chaque sous-forum linguistique participant aura son propre concours. Toutes les soumissions doivent être dans la langue appropriée pour que le sous-forum soit pris en considération.

2. Seuls les nouvelles seront prises en compte dans ce fil de discussion. Pour la discussion, veuillez utiliser un fil de discussion séparé.

3. Les histoires doivent se dérouler à Night City, en Californie, en l'an 2077.

4. La nouvelle doit tenir dans un seul message de forum (25 000 caractères maximum) ... elle peut être aussi courte que vous le souhaitez, mais pas plus longue qu'un seul message de forum.

5. Conformément aux règles des forums, il est interdit de:
  • Placer toute offre commerciale ou publicité dans les messages du forum.
  • Ridiculiser les autres utilisateurs, publier des contenus qui insultent des individus ou des groupes sociaux, ou gâcher (au sens large) le plaisir des autres utilisateurs.
  • Poster des contenus pornographiques
  • Poster et/ou discuter du contenu non publié des produits de CDPR, ou d'autres informations/contenus obtenus à partir de fuites ou d'exploration de données sans l'autorisation de CDPR
6. Les personnes travaillant ou faisant du bénévolat auprès de CDPR ne peuvent pas participer.

7. Les nouvelles doivent être soumises avant 23h59 CET le 26 juillet 2020 pour être considérées comme éligibles.

8. S'il y a plus de cinq entrées pour le sous-forum linguistique, les modérateurs discuteront des candidats et annonceront ensuite les cinq finalistes qui seront soumis au vote des membres du forum. Nous sommes à la recherche de Cyberpunk, alors rappelez-vous : le style prime sur la substance ; l'attitude est tout ce qui compte ; allez jusqu'au bout. Chacun des cinq premiers sélectionnés recevra le titre unique du forum "Wordrunner" (pour le droit ultime de se vanter) en place au moins jusqu'au 1er août 2021, sauf si l'utilisateur demande expressément à être retiré plus tôt.


9. Les membres du forum feront office de jury final. Les finalistes seront annoncés le 2 août 2020 avec un vote des membres du forum. Le vote du dernier tour se terminera à 23h59 le 9 août 2020. Le gagnant de chaque région sera annoncé le 10 août 2020 et recevra non seulement le titre unique "Wordrunner", mais aussi un poster de votre choix de CDPR (par exemple, l'affiche ci-dessus) !

LE RÈGLEMENT COMPLET EST DISPONIBLE ICI : https://cdn-l-mkt.cdprojektred.com/document/Rules-FR_p6yd6fw7cmsyisfc.pdf
 
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Night City, Californie, en l'an 2077, la sonnerie de mon holo-montre retentit, me réveille. J'ai une alerte, un message urgent, l'objet, un fixer nommé Elmago désire me rencontrer afin de me recruter dans son équipe de mercenaire.
Je suppose qu’il a eut vent de mes dernier exploits face au gang Maelstrom par mon ancien employeur. Le message crypté et anonyme ressemble bien aux pratiques de la corpo qui m’avait engagé pour éliminer des membres du gang MAELSTROM. Des cyber-psychos foutaient le bordel dans le quartier, ils avaient détruit des ressources importantes et par la même contrarié la corpo. Je m’équipais et montais dans le taxi de la compagnie Flying-Tiger qui m’attendait sur la plateforme. A peine déposé devant le bar où j’avais rendez-vous j’aperçus mon pote le videur Joe Dawson. Toujours aussi impressionnant.
Salut, c’est calme dedans ? Je dois voir un mec, tu sais pas s’il est déjà arrivé ? Un dénommé El mago.
Joe me fixa l’air sérieux et me répondit : oui un corpo est là avec une équipe de 4 gorilles.
Je ne sais pas dans quoi tu t’es fourré mais méfies toi il n’a pas l’air commode celui la. On voit qu’ils ne sont pas la pour plaisanter, même s’ils font profil bas. Je les ai fais passer dans la salle de poker afin d’éviter les oreilles indiscrètes.
Merci mec bonne idée lui dis-je en lui refilant le paquet de stéroïdes qu’il m’avait demandé de lui récupérer la veille. Après lui avoir glissé en billet en lui serrant la main, je m’avançais dans le bar vers la pièce du fond, tout en scrutant tout autour de moi les habitués afin de repérer les porte-flingues.
Deux devant la porte, l’air faussement décontracté un verre à la main pour faire genre.
Bonjour messieurs, je crois que votre boss m’attends. Ils me toisèrent du regard puis me faire entrer dans le sas, et me plaquèrent immédiatement contre le mur. J’eu droit à une fouille au corps sans ménagement. Ils me prirent mon pistolet et mes chargeurs. Ils n’avaient pas repéré mes deux petites lames. Je passais ensuite la porte non sans leur lancer un regard menaçant, l’un deux avait laissé trainer ses mains sur mon cul un peux trop longtemps lors de la fouille.
Mon commanditaire était la, un cadre corpo tout ce qu’il y a de plus classique, une tenue standard en apparence, mais renforcé pour les coups du sorts. Sur le nez il avait une paire de lunettes connectés.
Au vu de la lumière scintillait à la base du verre on ne pouvait pas se tromper.
Sa main m’indiquant un siège face à lui, il s’exclama : asseyez vous Madame HAWKINS.
Une fois installé il reprit de plus belle : je vous ai convié car vos récents exploits face à ce gangs de cyber psycho a attiré mon attention sur vos compétences. Je me suis renseigné sur vous, mais à priori il reste peu de traces, vous avez fait le ménage sur votre passé je suppose.
J’aimerai faire une proposition intéressante pour tous les deux, j’aimerai vous recruter comme freelance avec quelques autres personnes afin de régler les petits tracas qui peuvent survenir parfois dans cette ville. Cependant ma chère n’ayant pas trouvé grand-chose sur vous, je me demande qui vous êtes réellement. J’aimerai vous connaître un peu mieux. Afin d’établir de bonnes relations et vous prouver mes intentions, voici une avance que vous trouverez généreuse, sur un compte sécurisé à votre attention. Un sourire en coin il continua : ne vous méprenez pas, je ne suis pas crédule, ou stupide, sachez le, si vous me trahissez vous n’en profiterez pas longtemps.
Avant d’aller plus loin dans mon explication j’aimerai en savoir plus sur vous ma chère…
Il fit signe aux gros bras de sortir de la pièce.
Voilà comme cela, vous n’aurez pas peur des oreilles indiscrètes. Tout ce que vous direz restera entre nous. Il posa un brouilleur électronique sur la table. Le dernier cri du genre à priori, c’était un modèle qui n’était pas encore officiellement sur le marché.
Une fois les gars hors de la pièce je pris son verre de synthé-whisky et en bu une gorgée pour me donner de la contenance. Je lui fis mon regard noir le plus intimidant possible, tout en fixant sa réaction puis je dis :

Alors comme cela vous souhaitez en savoir davantage sur moi cher El Mago... Voilà une tâche bien compliquée...

Je m'appelle Kayla HAWKINS, les personnes qui me connaissent me surnomme HAWK, je suis née en 2050 dans le quartier français de BURLINGTON dans le Vermont aux états unis d'Amérique d'un père Français et d'une mère Japonaise.
Mais avant tout, laissez-moi vous conter l'histoire de mes parents car il s'agit d'un préambule important pour mieux comprendre d'où je viens, qui je suis et ce à quoi j'aspire.

Mon père se nommait Charles de Beaumont. C'était un homme intelligent, cultivé et moderne. Très intelligent, et un travailleur acharné.
Il avait terminé premier de toutes ses formations. Dès lors, il fut rapidement repéré par une corporation nommé Damoclès qui l'intégra dans son unité de forces d'intervention.
Il excella, développa son expertise dans le domaine de la sécurité, ainsi que sa réputation lors d’opérations spéciales secrètes, les fameuses grey missions, nécessitant un doigté particulièrement affûté. Il se construisit une réputation d'homme dur, sur, efficace, furtif, de redoutablement létal, et de très discret.

Néanmoins, ayant passé plusieurs années à agir au nom des intérêts pécuniaires de certains, Charles était blasé, fatigué par tant de morts inutiles. Il décida alors, avec les quelques amis survivants de son unité, de quitter le service de la corporation Damoclès. Son expertise dans le domaine de la sécurité étant mondialement connu, Charles n'eut aucun mal à trouver des investisseurs parmi ses anciens clients, ses anciens collègues de travail, et réussit sans mal à réunir suffisamment de capitaux, et rejoignit les États-Unis pour y fonder une société de sécurité, qu'il nomma Cerbère Sécurité.

Il recruta dans son personnel d'anciens collègues experts reconnus dans leurs domaines, qui comme lui voulait voler de leurs propres ailes, et en qui il avait une totale confiance, ceci afin de se créer une garde rapproché compétente, efficace, fiable et très loyale dans les domaines d'activité de la sécurité, physique, électronique, informatique et matricielle, ...

La société lança des recherches de pointes dans de nombreux domaines qui portèrent leurs fruits.
Les années passèrent, Cerbère Sécurité se développa, et devint une compagnie prospère et fructueuse. Sa clientèle se composait majoritairement de petites et moyennes entreprises, incapables de s'offrir les services de compagnies plus exigeantes. Cerbère leur offrait une qualité de services équivalente voire supérieure, mais pour des sommes nettement moins exorbitantes.

Évidemment, cela attira les jalousies et convoitises de nombreuses grosses corporations... et plusieurs hommes d'affaires peu scrupuleux décidèrent d'en finir et de s'emparer de cette encombrante société.
Ils tentèrent tout d'abord de salir sa réputation, puis de ruiner mon père, mais Charles ayant aidé nombres d'hommes de biens, de politiques influents, d'industriels riches et puissants, il sollicita leur aide afin de les contrer.
Leurs influences, capitaux et puissance suffirent à bloquer les tentatives malhonnêtes des corporations qui n'eurent donc aucun effet significatif sur la société de mon père.

Les corporations ennemies décidèrent donc de s'emparer de la compagnie de mon père, et initièrent une OPA hostile. Là aussi, ils échouèrent, sous-estimant les amitiés que mon père avait entretenu durant de longues années de services rendus, d'opérations effectuées avec succès, de secrets préservés.
En désespoir de cause, ils optèrent pour une action plus directe... Les corporations engagèrent un agent spécial tout fraîchement arrivé d'un pays asiatique, dont la réputation et l'expertise avait franchit les frontières, spécialiste des sales besognes, pensant que le lien ne pourrait jamais être fait avec eux...

Un soir où mon père rentrait chez lui, après une dure journée de labeur, il émit, son code crypté d'identification à son système de sécurité, à l'approche de l'un des portails d'entrée de sa vaste propriété protégeant un chemin d’accès dérobé à son vaste manoir situé dans la forêt bordant Burlington. Celui-ci s'ouvrit et le conducteur harassé décida comme à son habitude de prendre un chemin différent du matin pour se rendre à l'un de ses garages. Je songeais soudain que les vieilles habitudes sont tenaces dans le monde de la sécurité, on reste en alerte en permanence...

Il choisit d'emprunter le chemin de la forêt, plus long mais plus sur, tout ce coté était truffé de capteurs ultra sensibles. Il consulta son ordinateur, le système l'informa que les alarmes du périmètre défensif étaient comme à leurs habitudes toutes actives et fonctionnelles, que tout semblait parfaitement normal. Le conducteur baillait, harassé par sa journée, la voiture s’avançant lentement mais sûrement vers le manoir.
Soudain à l'approche de sa maison, il aperçut subrepticement une lumière rouge masqué à l'étage (un amplificateur de lumière ou une vison infrarouge songea t'il).

Charles interrogea le système de sécurité interne annexe du manoir, dont il était quasiment le seul à en connaître l'existence, il avait fait tout son possible pour en dissimuler l'existence en l'installant lui même. Il lança un check-up et constata qu'un petit signal lumineux clignotait, lui indiquant une intrusion informatique sur le système principal de la propriété. Ce "petit ajout" provenait d'un travail en commun avec un excellent ami de Charles, ancien compagnon d'infortune, et programmeur renommé dans les coins sombres de la matrice.

Désormais conscient que son système de sécurité était piraté, Charles gara calmement sa voiture derrière un bosquet d'arbres bien étoffé. Une fois camouflé, il coupa le moteur du véhicule puis suivit la piste menant au grand parc du manoir.

Le jardin contenait de nombreux arbres, et la balade était agréable, vivifiante par cette froide nuit d'hiver, achevant de le réveiller, et lui permettant d'être à nouveau totalement affûté, comme une lame de Tolède.

Charles disparut du réseau des caméras, et obliqua du sentier vers un bosquet d'arbres, et au pied d'un haut buisson, il ouvrit la trappe d'une cache dissimulé dans le sol et s'y engouffra.
Cette cave dissimulé contenait son matériel d'intervention opérationnel, et tout ce qu'il lui fallait pour régler le problème.

Il s'équipa de sa tenue de camouflage, de son masque filtrant, de son taser, d'un brouilleur de son cru ainsi que d'un pistolet lourd et décida de s'approcher par le coté ouest après avoir pris soin de désactiver les capteurs et alarmes de la zone concerné. Il grimpa le long du pilier du patio, et s'introduisit par la lucarne du grenier après lui y avoir communiqué son identifiant crypté.

Charles tourna la lampe halogène fixée au mur dans le sens opposé des aiguilles de sa vieille montre à gousset. Un pan de mur se souleva discrètement et une console de commande, ainsi que de multiples écrans apparurent.

Utilisant les détecteurs de mouvements et de chaleurs annexes intégrés en supplément au système de sécurité interne dans chaque pièce du manoir, il les scanna. L'intrus fut facile à trouver. Il repérera l'inconnu dans la chambre de la gouvernante, temporairement vide. Celle-ci étant hospitalisée suite à l'inhalation d'un brume toxique, qu'elle avait inconsciemment pris pour un banal brouillard lorsqu'elle rentrait chez elle après une semaine de bon et loyaux services.

Malheureusement la fatalité était monnaie courante dans son quartier "résidentiel", si ce n'était pas un gaz, c'était des déchets toxiques abandonnés dans une décharge sauvage qui polluaient la nappe phréatique, ou bien des scories enterrés à la va-vite dans un terrain vague par une corporation peu scrupuleuse de environnement. Mon père se demanda si cette brume n'était pas le fait de l'intrus qui avait besoin d'un point d'entrée discret dans le manoir.

Quoi de mieux que la chambre d'une gouvernante, absente....

Charles décida de tenter une action osée, et activa l'éjection d'un gaz incapacitant inodore et incolore des caches présentes dans chacune des pièces du manoir. Cela lui laisserai peut-être le temps de neutraliser son adversaire sans avoir à le combattre, ni à le tuer, et à le prendre vivant afin de lui extorquer des informations.

Il se remémora sa lecture de l'Art de la guerre, Sun Zi privilégiait toujours ce type d'action plutôt que l'utilisation de la force brute, animale, primale.
Charles clipsa quand même son masque et ses protections pour plus de sécurité.

Alors que le gaz se répandait dans les pièces d'après les indicateurs de son écran, mon père actionna l'escalier secret dissimulé du grenier, qui descendit rapidement et silencieusement vers l'étage inférieur.
Celui-ci faisait la liaison entre le grenier et la zone correspondant au couloir donnant accès à la chambre de mon père à l'étage inférieur.

Il s'engouffra dans celui-ci, descendant les marches calfeutrés d'une moquette épaisse amortissant les bruits de pas. Il se dirigea au pas de course vers la pièce ou il avait localisé l'intrus, la chambre de la gouvernante en essayant de masquer au mieux ses bruits de pas comme à son habitude.

Charles consulta son bracelet de contrôle, et la réponse de celui-ci fut sans équivoque. L'écran de contrôle, lui montrait l'intrus qui gisait, étendu à coté de la porte. Son plan avait fonctionné mieux que prévu ! son adversaire n'avait pas prévu de masque respiratoire mais un masque balistique, qu'il examina en zoomant pour tenter d'examiner l'intrus. Celui-ci était décoré de manière effrayante.

Charles ouvrit la porte et pénétra dans la pièce. Il était plus détendu que tout à l'heure, ayant la conviction que son gaz avait réglé rapidement le problème, il retourna l'individu pour le menotter.

Soudain l'intrus fit volte-face, et frappa en direction de la carotide. Charles n'esquiva le coup mortel que par chance, et se ressaisissant bien vite, prit sa position de garde tandis que son adversaire lui assénait de multiples coups, sans toutefois parvenir à le toucher efficacement. Néanmoins, Charles perçu vite que le rythme de son adversaire chutait drastiquement. Le gaz faisait effet et seule sa volonté le maintenait debout et combatif. Peu à peu, son adversaire sentit ses jambes et ses bras se raidir. il ne pouvait plus bouger aussi bien tandis que sa respiration devenait de plus en plus difficile, à peine audible.

Après quelques secondes, se sentant partir l'intrus tenta instinctivement de mettre les mains en avant avec l'énergie du désespoir pour amortir sa chute, il tomba sur le marbre froid de la chambre. Tout devenait noir, il sombrait dans l'inconscience. L'ennemi eut comme dernière sensation une brûlure au bras droit, et au cou puis ce fut le trou noir.

Charles encore sous l'effet de l'adrénaline avait le cœur qui battait la chamade, le sang tambourinait dans ses tempes. Respirant un grand coup afin de se calmer, il prit en poids l'intrus et le descendit à la cave, après avoir commandé l'ouverture d'un passage secret dans lequel ils s'engouffrèrent. Une lumière scintilla, éclairant le couloir ou s'aventurait Charles. Il déboucha dans une petite pièce, avec dans un coin un espace contenant une chaise d'interrogatoire.

Il n'avait pas le temps de fouiller son agresseur, le gaz ne ferait effet que quelques minutes et il avait bien vu la volonté et l'entraînement supérieur de cette personne. Il devait la neutraliser avant son réveil, sinon le combat risquait de tourner à son désavantage. Charles "installa" dans le siège son prisonnier puis actionna la commande d'évacuation du gaz aux étages supérieurs et se recula dans un coin obscur de la pièce.

Après quelques courtes minutes, l'intrus se réveilla ankylosé, les mains et les pieds attachés à une chaise d'un genre un peu particulier... Cela ne présageait rien de bon. Il essaya de rompre ses liens, de s'extraire de son carcan. Mais plus il se débattait plus les attaches l'enserraient. Après 5 minutes à ce rythme, la douleur devenant insupportable le prisonnier abandonna, se demandant comment se sortir de cette situation.

Soudain il entendit dans l'ombre une voix menaçante qui lui disait, ... enfin réveille, on va pouvoir passer aux choses
sérieuses... L'intrus fut harassé de questions pendant ce qui lui parut de longues heures en la soumettant à des spots rayonnants générant une lumière et une chaleur suffocante (qui vous envoie, quels sont vos commanditaires, que deviez vous faire, quels étaient vos ordres), mais ne céda pas.

Charles mis un coup de pied rageur dans la poubelle à coté du siège. D'habitude, ses invités ne tenaient pas aussi longtemps et craquaient rapidement...

Rassemblant ses esprits, il se décida à utiliser une méthode qu'il honnissait et qui avait été à l'origine de son départ vers les États-Unis.

Froidement, il lui annonça : "vous ne me laissez pas le choix, je vais donc devoir vous faire souffrir atrocement pour que vous parliez, et je vais vous infliger le traitement le plus douloureux que je connaisse."
Il prit une seringue, y fixa dessus une aiguille puis planta ensuite le tout dans un flacon, et tira enfin sur le manche pour la remplir. Une fois le liquide transparent arrivé à la marque, il retira la seringue du flacon et la présenta devant les yeux de son assaillant.

Tout en expulsant un peu de liquide en actionnant le piston de la seringue, Charles lui annonça froidement : "ce produit est un extrait de venin de Pterois Volitans autrement nommé rascasse volante, vous allez ressentir la douleur comme jamais auparavant dans votre chienne de vie.
Parlez ou vous allez souffrir comme jamais vous n'avez souffert ! »
Pas un son pas un mot ne sortit de la bouche du prisonnier en réponse à son affirmation.

« Vous l'aurez voulu ! » dit rageusement Charles et après avoir piqué brutalement dans l'épaule de son prisonnier, Charles actionna le piston et commença à injecter le liquide sans ménagement.

Le sang dans les veines du prisonnier se mit soudain à bouillir, cela le brûlait intensément, la douleur était atroce, le simple contact de la main de son geôlier qui lui maintenait le haut de l'épaule pour piquer entre les jointures de son armure avait suffit à la faire se raidir et gigoter de douleur dans son siège. Seul un long râle de douleur inhumain s'échappa de sa bouche.

Charles s'enquit ensuite : alors salopard ? vas tu parler ?
Sous son masque balistique, le "salopard" tourna péniblement la tête pour lui signifier son intention de résister.

D'un ton détaché, Charles lui énonça d'un ton détaché, de manière à vous glacer le sang, comme si l'intrus n'était rien de plus qu'une souris capturé par un chat qui joue avec avant de l'achever :
"Tu l'auras voulus, augmentons ta souffrance, l'électricité te fera parler, tu me supplieras d'arrêter sous peu, tu me diras tout ce que je veux savoir ou bien tu mourras salopard et ce ne sera pas une grande perte !!!"

Charles apposa des électrodes électriques en les piquant où il le pouvait, au travers des encolures et des articulations de l'armure de combat lourde, du gilet balistique, puis il tourna le bouton de puissance de son appareillage, l'ampérage monta et le courant se mit à circuler tel un flot de douleur dévastateur dans le corps du prisonnier.

Charles poussa le bouton à fond, instantanément la souffrance augmenta de manière exponentielle, et explosa soudainement dans toutes les fibres de son corps. L'intrus se mit à hurler comme jamais Charles n'avait entendu tout en gesticulant sur la chaise tel un pantin désarticulé.
Le corps du supplicié lâcha, et le prisonnier se mit à hurler.

Charles réalisa soudain que sous cette grosse armure lourde de combat et ce masque balistique effrayant ne se cachait pas un homme mais une jeune femme brisé par la violence des décharges électriques, qui n'était plus qu'une plaie béante, au paroxysme de la souffrance, et qui venait de s'évanouir à nouveau, son cerveau ayant préféré se déconnecter, tant la douleur avait été trop intense...

Après lui avoir retiré le masque et la cagoule balistique de sa prisonnière, Charles aperçut un visage d'une douceur et d'une beauté asiatique comme il n'en avait jamais vu. Il fut instantanément sous le charme de la japonaise, ce fut le coup de foudre absolu. Il prit conscience de la souffrance qu'il avait infligé à la jeune femme en apercevant les sillons creusés par les grosses larmes sur le visage de sa prisonnière.

Charles s'en voulait terriblement, jamais il n'avait infligé un tel traitement à une femme durant sa longue carrière d'expert en sécurité et mission spéciales. Même des mercenaires aguerris avaient craqués avant elle.
Il délia les attaches, les menottes immobilisant cette frêle jeune femme brisée sur le siège et prit grand soin de lui enlever son armure, le reste de son harnachement et toutes les armes qu'elle aurait pu avoir.

Un examen au scanner confirma qu'elle n'avait pas d'armes cyber-implantés. Il mit tout son système de communication dans un sac de brouillage de sa conception, et le fit porter par drone de transport à ses labos afin de faire faire des analyses.
Après lui avoir pris le pouls afin de s'assurer qu'elle était bien vivante il lui injecta un antidote pour contrer les effets du poison couplés au effets d'un nano-traitement de soin de sa société afin de l'aider à se rétablir plus vite.
Il la prit dans ses bras, la transporta ensuite dans sa propre chambre à l'étage puis l'allongea dans le lit, et lui retira tous ses vêtements souillés de sang, de bave, d'urine, lors de l'interrogatoire, les confiant au bon soin du drone nettoyeur.

Tout en remontant le drap de soie, Charles laissa son regard glisser sur ses courbes généreuses, son cœur battait la chamade, la jeune femme était certes très jolie mais elle s'était introduite chez lui avec probablement l'intention de lui nuire d'une manière ou d'une autre, voire pire...

Pour se calmer il décida de prendre un verre et actionna l'interrupteur du minibar de sa chambre.
Du whisky de 30 ans d'age, oui il me faudra bien çà ! soupira t'il.

Charles tira le fauteuil de cuir dans le coin droit de la pièce, à coté de la table de chevet, et se mit à siroter son verre lentement, le regard dans le vide, observant les courbes forts attrayantes de cette belle et mystérieuse intruse.

"Qu'est ce que je fais j'appelle les services de sécurité, la police, je n'aurai plus de contrôle sur l'affaire ensuite..."
Je vais plutôt essayer de négocier avec elle... sa liberté contre des informations... elle pourra toujours dire que je ne suis pas rentré chez moi auprès de ses employeurs...
De toute manière je ne peux pas la brutaliser, ou l'exécuter, j'en ai fini avec ce genre de choses...

N'ayant pas sommeil, Charles sirota un deuxième verre de Whisky, tout en assouvissant sa curiosité par une fouille minutieuse du sac de la jeune femme évanouie dans son lit. Hormis la mini tablette verrouillée par un code quantique, des armes et divers explosifs rien d'intéressant n'émergea de la fouille à l'exception d'un vieil ouvrage écrit en japonais et d'un parchemin VR comportant des inscriptions en japonais, probablement son ordre de mission...

Charles, déroula le parchemin VR, et y découvrit sa photo, son adresse et une très grosse somme inscrite juste dessous.
Les consignes des commanditaires étaient claires dessus : Capturez le vivant si possible... S'il n'est pas chez lui, dupliquez les informations contenues dans ses ordinateurs et prenez le contenu de ses coffres puis mettez le feu.

"Qu'était elle donc venue faire ? tuer, voler ? kidnapper ? je me demande bien … soupira t'il
Le vieux livre attira soudain son attention, il s'agissait au premier abord d'un vieil ouvrage comportant une enluminure symbolisant le sceau Impérial au japon qu'il avait acheté il y a peu.
Kayla s'arrêta nette dans son récit, et un sourire aux lèvres lui dit, vous saurez la suite lorsque nous nous connaitrons mieux...
El mago, un sourire carnassier aux lèvres, vous êtes étonnante, vous avez beaucoup parlé sans quasiment rien réveler sur vous ou votre parcours.
J'arrive cependant à deviner à travers votre récit votre personnalité. Je me contenterai de ce début d'explication pour le moment, j'aimerai cependant connaitre la suite.
Nous nous reverrons vous peu. Voici les instructions de la mission que je désire vous confier. Une fois effectué, nous continuerons notre entretien autour d'un bon cognac.
Il se leva passa la porte sans se retourner et annonça à ses hommes : on rentre.
 
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Après longue réflexion, un sélection difficile...Je pense que nous avons un gagnaaaaaaaaaaant!

Bravo à toi @Kayla_HAWKINS ! Merci de ta participation! Le rang spécial " WordRunner" sera appliqué a ton profil du forum, si jamais tu veux revenir à l'ancien, contact moi ;) Tu seras contacté en message privé sous 7 jours pour le reste ;)
 
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